En tant qu’avocate en contentieux du droit des affaires, pouvez-vous nous présenter votre parcours et ce qui vous a amené à intégrer le cabinet Arst Avocats ?
Je suis avocate depuis maintenant plus de vingt ans. Je me souviens avoir toujours voulu exercer ce métier. J’ai exercé principalement dans des cabinets d’affaires au sein desquels j’étais en charge de dossiers contentieux significatifs, nationaux voire internationaux. Progressivement, je me suis créée une pratique fréquente dans le domaine de la construction, que j’aime pour son aspect extrêmement pratique et technique. J’ai trouvé depuis un an et demi au sein du cabinet Arst Avocats un environnement dynamique qui me permet d’exercer comme je l’ai toujours souhaité, à savoir dans une grande proximité avec les clients, dans un esprit de partenariat avec eux et avec une approche moderne et progressiste de la profession d’avocat.
Quelle est votre vision du contentieux du droit des affaires ?
J’aime le contentieux du droit des affaires car il amène à faire corps avec une problématique d’un client au titre de laquelle il faut parvenir à un résultat donné. Ce qui nécessite d’élaborer une stratégie, de rechercher les meilleurs moyens, juridiques et non juridiques permettant d’obtenir ce résultat et de s’adapter en permanence à une situation évolutive et/ou à un adversaire qui poursuit l’objectif diamétralement opposé. C’est une matière dont la pratique a grandement été améliorée par les évolutions techniques de ces dernières années qui ont permis de se dégager d’un certain nombre de contingences matérielles et d’avoir un meilleur accès à différentes ressources primordiales dans la gestion d’un litige, telles les décisions de jurisprudence.
Qu’avez-vous le sentiment d’apporter à vos clients dans le cadre de la gestion de leurs problématiques en contentieux du droit des affaires ?
La réponse est très délicate (rires). C’est à eux qu’il faudrait le demander en fait. En premier lieu mon expertise, liée à mes années de pratique, sans vouloir me vieillir plus que je ne le suis. Ensuite un point de vue extérieur au leur, qui permet parfois de mettre en perspective de façon différente le litige et d’envisager d’autres solutions ou un mode de traitement plus adapté à la situation. Enfin, j’ai coutume de dire à mes clients, quand ils m’ont confié la défense de leurs intérêts que désormais leur problème est le mien. J’essaye de les en décharger et très souvent c’est ce qu’ils recherchent et apprécient.
Quels sont les sujets et/ou les matières juridiques que vous aimez particulièrement traiter en tant qu’avocate ?
Comme je l’ai dit précédemment, je me considère comme une avocate contentieuse. D’une façon générale j’aime donc tous les genres de contentieux, civils, commerciaux et même administratifs. Maintenant il est vrai que le hasard des dossiers et des rencontres a fait que j’ai eu l’opportunité de me créer des mini-spécialités. Par exemple, j’ai eu l’occasion de traiter à plusieurs reprises des dossiers de désordres concernant des terrains sportifs et je me suis éprise de ces sujets – alors que je ne suis pas sportive moi-même (rires) – qui sont très techniques et vous font parcourir des pelouses pour traiter des sujets de droit complexes parfois. J’aime tout autant le traitement de sujets très classiques de litiges contractuels, en matière de responsabilité, de vices cachés, de rupture de relations commerciales établies, de sûretés … J’ai découvert au sein du cabinet Arst Avocats le contentieux de la responsabilité de l’État du fait du fonctionnement défectueux de la justice et c’est encore une nouvelle forme de contentieux que je trouve intéressante et que j’aimerais développer, car elle permet en outre de sensibiliser les pouvoirs publics sur la nécessité de restaurer une justice respectueuse des attentes des justiciables.
Le mot de la fin ?
Je ne saurais vous le dire car je ne suis pas à la fin (rires), je suis toujours dans une progression qui est sans fin dans le métier d’avocat. Nous accompagnons la société dans ses problématiques sans cesse renouvelées et c’est cela qui nous maintient si jeunes.
Max Mietkiewicz
Responsable communication
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