Romain Picard, pouvez-vous nous rappeler votre parcours ?
J’ai eu la chance – pour certains ce serait peut-être la malchance – de débuter ma carrière dans de grandes structures françaises et internationales. Pour moi cela a été une chance car j’ai pu y pratiquer l’activité que je souhaitais avoir, celle du Corporate / M&A, au niveau le plus haut qu’il soit. Si cela a bien évidemment des inconvénients, cela permet de traiter des dossiers que l’on peut difficilement traiter dans sa carrière autrement, dont la principale caractéristique n’est pas le nombre de zéros de l’enjeu financier du dossier mais notamment une emprise du dossier dans un environnement international dans des calendriers d’opération contraints. Je m’y suis approprié le professionnalisme de ces structures, la réactivité et l’extrême qualité de services que l’on s’y doit de fournir à un client. Au bout de quelques années, avec un développement d’une clientèle personnelle qui s’est intensifié, j’ai souhaité pouvoir évoluer moi-même vers le statut d’associé. Et c’est avec ce statut que j’ai intégré le cabinet Arst Avocats.
N’est-ce pas un curieux choix ? Arst Avocats n’a rien d’un gros cabinet d’avocats, a fortiori anglo-saxon ?
Mince, je me serais donc trompé ? (rires). Je le sais et c’est par choix que j’ai souhaité intégrer une telle structure. J’ai eu le choix (trois possibilités pour être précis) quant au type de structures dont je pourrais devenir associé. Si j’ai écarté les deux autres choix, de cabinets significativement plus importants, c’est parce que c’est dans un jeune cabinet, où précisément tout peut encore être fait, qui laisse ses associés oser, sans contraintes excessives, la pratique qu’ils veulent avoir que j’ai souhaité faire le pari de mon propre développement. Je recherchais bienveillance, liberté et flexibilité. Chez Arst Avocats, je peux y développer des matières et des clients que j’aurais eu beaucoup plus de difficultés à développer dans une grosse structure. Les taux horaires que je peux proposer à mes clients, pour des prestations très techniques et qualitatives sont également un bon atout pour mon développement. Il a été également été essentiel pour moi que le cabinet soit full-service en droit des affaires (Corporate / M&A, droit commercial – baux, contentieux, restructuring – procédures collectives, droit social, droit fiscal) afin d’approfondir le lien de confiance avec mes clients : rester leur interlocuteur de confiance au quotidien tout en leur donnant la possibilité de s’appuyer sur mes associés sur un spectre d’expertise plus large. Enfin, très attaché à l’esprit d’équipe en cabinet d’avocats, je souhaitais ainsi que le cabinet dans lequel je m’engage pour mon développement ait des valeurs qui soient également les miennes. Avoir eu l’occasion de côtoyer Morgan Jamet et les équipes Arst Avocats a plusieurs occasions ces dernières années m’a permis de rapidement me projeter. C’est un pari, pour moi et pour Arst Avocats qui m’a également fait confiance.
Quels sont vos champs de compétence spécifiques ?
J’ai une capacité à traiter des opérations de fusions-acquisitions, capital investissement ou de restructuration de toutes tailles et dans des environnements, notamment multi-nationaux ou réglementaires plutôt complexes, en coordonnant le cas échéant des équipes internes et externes. Et comme qui peut le plus peut le moins cela me donne un large éventail de possibilités d’intervention. J’ai bien sur conservé des cordes à mon arc un peu spécifiques comme le contrôle des investissements étrangers en France. Cela donne déjà un champ d’activité large, sachant que les clients d’une opération souhaitent souvent que l’on continue à traiter d’autres problématiques en coordonnant les intervenants.
Que souhaitez-vous développer, concrètement, comme activité, au sein de cette structure ?
Développer me paraît le terme exact. Arst Avocats a déjà une activité Corporate / M&A. Il s’agit pour moi, en m’appuyant sur les équipes en place, avec lesquelles j’ai déjà plaisir à travailler, d’ouvrir un spectre plus large, en termes de types d’opérations, de tailles d’opérations et également d’ouverture internationale. Arst Avocats avait entrepris les premières étapes de l’internationalisation de son activité. J’espère apporter, aux côtés de Jefferson Larue, autre associé du cabinet, une pierre supplémentaire à ce début d’édifice. Nous avons commencé à avoir de premiers petits succès. J’espère contribuer à démontrer que des structures de taille moyenne comme Arst Avocats peuvent sérieusement être en capacité de fournir à des clients qui auraient eu tendance à se tourner plus naturellement vers les cabinets les plus importants de la place, des prestations tout aussi qualitatives mais avec un soupçon de proximité en plus et des conditions financières d’intervention compétitives.
Quelles ont été les réactions de votre entourage professionnel à la suite de cette association ?
Elles ont bien évidemment été très positives. J’ai reçu beaucoup de félicitations. Mais cela n’est pas le plus important. J’ai ressenti que certains de mes clients attendaient une telle évolution. Ils me l’ont d’ailleurs témoigné en me confiant immédiatement de nouveaux sujets qu’ils croyaient peut-être ne pas pouvoir me confier auparavant. Le fait de devenir associé d’un cabinet montre aux clients que d’autres avocats vous ont reconnu la capacité à faire partie non pas d’une caste, mais d’un niveau de compétence professionnelle, pas seulement technique. Être associé c’est avant tout être responsable, de ses clients de ses collaborateurs, de ce que l’on fait. A moi de m’en montrer digne aux yeux de mes associés et de mes clients.
L’année 2023, comment la voyez-vous ?
Elle a bien démarré et il n’y a aucune raison que cela ne se poursuive pas ainsi. Les opérations en cours me permettent de créer une dynamique avec les équipes du cabinet Arst Avocats et nous avons de beaux projets en vue.
Max Mietkiewicz
Responsable communication
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